Le coing et ses spécificités
Le coing est le fruit du cognassier. De couleur jaune, sa forme rappelle celle de la poire même s’il est un peu plus gros. Néanmoins, contrairement à elle, le coing est un fruit qui ne se consomme que cuit pour atténuer son côté astringent et l’acidité de sa chair. Ainsi, le coing perd une partie de ces bienfaits nutritionnels comme la vitamine C qui ne résiste pas bien à la chaleur.
La pleine saison du coing se situe d’octobre à novembre. Le coing doit être ferme et bien jaune sans meurtrissures.
L’origine du coing
L’origine géographique du coing est encore imprécise. Serait-il originaire de la Perse ou de l’Anatolie ? Quoi qu’il en soit, le coing viendrait de l’Asie Mineure et, dès l’Antiquité, les Grecs en raffolaient. A l’époque, le coing était connu sous le nom de pomme de Cydon ou poire de Cydonie, en référence à la région crétoise d’où ils venaient. Aujourd’hui, le coing est produit partout en Europe et essentiellement dans les pays méditerranéens comme l’Espagne, la Grèce et le Portugal. Mais, le coing est également présent dans le reste du monde comme en Turquie et en Chine.
Les principes actifs du coing
Le coing est peu calorique : 30 Kcal pour 100g. Un coing peut peser entre 200 et 300g. Il est riche en fibres et pectines, en vitamine C et antioxydants. La chair est ferme et très odorante et sa saveur est acidulée. Consommé sous forme de gelée ou de pâte, le coing possède une action bénéfique et protectrice pour les intestins. Ses propriétés anti-diarrhéiques sont reconnues. En effet, le coing est riche en tanins, qui ralentissent le péristaltisme intestinal, et ses pectines sont capables de retenir une grande quantité d’eau : ces deux actions concourent à atténuer la diarrhée. De plus, du fait de leur action astringente, les tanins du coing jouent un rôle protecteur sur la muqueuse intestinale : ils resserrent les tissus, ce qui rend les couches muqueuses superficielles moins fragiles, tout en protégeant les couches sous-jacentes. Enfin, autres actions bénéfiques du coing : ses pectines peuvent adsorber et inhiber les toxines, et ses tanins possèdent une action antiseptique. Des effets intéressants pour lutter contre des bactéries ou des germes indésirables, souvent présents en cas de diarrhée.
Grâce à sa composition originale, le coing exerce une action sur différents métabolismes :
- Il est riche en pectines qui, gélifiées par la cuisson, permettent d’abaisser l’index glycémique. Et il a une teneur élevée en fibres insolubles, capables d’entraîner une diminution de la sécrétion d’insuline post-prandiale. Ces deux phénomènes associés vont dans le sens d’une meilleure tolérance aux glucides. Les pectines et les fibres insolubles peuvent aussi favoriser une baisse du taux du cholestérol sanguin (par ralentissement de l’absorption des lipides, et augmentation de leur élimination).
- Il semble enfin que la présence de tanins et de fibres abondantes pourrait réduire la concentration et la stagnation de substances potentiellement carcinogènes dans le côlon, ce qui diminuerait le risque de cancer colique et du système digestif.
Le coing pour le régime
Le coing est un fruit peu calorique mais il est toujours consommé cuit et on rajoute souvent du sucre, ce qui n’est pas recommandé pour un régime. La meilleure façon de le déguster est de le consommer à la vapeur ou en compotes. Un ajout de cannelle peut le parfumer et favoriser sa digestion. Il peut être additionné à une viande comme accompagnement pour faire un plat sucré-salé. Le coing se marie parfaitement avec les poires ou les pommes.
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