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Le sport est-il une drogue ?

Le sport est-il une drogue ?

ARTICLE SANTE SPORTIF


Les personnes qui pratiquent une activité sportive de manière intense, amateurs ou professionnels, peuvent développer une forme de dépendance psychique, voire physique.


Pendant l’effort intense, le cerveau sécrète des substances euphorisantes et antalgiques, les endorphines. Sous l’effet d’une pratique fréquente, le corps s’habitue à ces endorphines. L’arrêt de la pratique, par exemple après une blessure, déclenche un véritable phénomène de manque, le syndrome de désentraînement brutal. Le sportif est alors irritable, anxieux, mal dans sa peau. Une activité sportive de substitution, compatible avec la cause de l’arrêt, permet de soulager ce syndrome.

LA PLACE DES ENDORPHINES DANS LE SPORT

Lorsqu’on court, notre corps secrète en très peu de temps, une grande quantité d’hormones, qui ont  différents effets sur le corps et sur le mental du coureur. Les endorphines ont une capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être, de relaxation voire d’euphorie. Leur action est similaire à celle de l’opium ou de la morphine.

La quantité d’endorphines augmente pendant l’exercice et atteint 5 fois les valeurs de repos. Cette sécrétion ne se termine pas lorsqu’on s’arrête de courir, elle continue jusqu’à atteindre un pic, entre 45 minutes et 1 heure après l’effort. À la suite d’une course, on se sent donc mieux, et pendant longtemps ! Les endorphines élèvent le seuil de la douleur, et ce durant 4 heures après leur sécrétion. Elles modèrent les fonctions cardiaque et respiratoire, limitent l’essoufflement à l’effort et l’épuisement.

Les sports d’endurance sont les plus endorphinogènes : jogging, vélo, natation, cardio training, tapis de courses, aérobic, athlétisme, football… L’endorphine est l’hormone du bonheur pour le coureur à pied. C’est un médicament anti-stress naturel à utiliser sans modération.

LA DOPAMINE

C’est l’hormone du plaisir et de la vigilance, qui diminue aussi la sensation de fatigue. La dopamine est sécrétée en quelques minutes après le début de l’activité et son effet est immédiat. C’est le starter de notre action. Après l’effort, on se sent du coup moins fatigué et on est plus tonique.

L’ADRENALINE ET LA NORADRENALINE

L’adrénaline et la noradrénaline sont les hormones du stress qui sécrétées par le corps après quelques secondes à peine le début de l’activité physique. C’est l’accélérateur de notre effort physique. La noradrénaline est capable d’agir sur les cellules graisseuses afin de déstocker le gras qu’elles contiennent.

Lorsqu’on court, c’est tout notre organisme qui s’active afin que notre séance se déroule correctement.

LE PHENOMENE DE DEPENDANCE

Les sportifs réguliers se définissent souvent comme des accros au sport. Lorsqu’ils sont contraints d’arrêter l’entraînement, après une blessure, ils sont mal dans leur peau, perdent confiance en eux, sont de mauvaise humeur… c’est comme une drogue !


Alors, continuons à pratiquer régulièrement une activité physique car elle entraîne une fatigue physique saine et

réparatrice de bien de maux de l’organisme.

Sportez-vous bien !


 

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